Dentsu partage son étude sur les conséquences des diverses crises sur les projets de voyage des Francais

Publié le

« Le tourisme responsable et l’impact des récentes crises politiques et sociétales sur le comportement des Français dans le secteur des voyages de loisir », une étude menée par dentsu France.

À l’occasion de la Journée Mondiale pour un tourisme responsable, dentsu partage quelques chiffres sur la vision qu’ont les Français sur le sujet et aborde les changements de comportements en termes de voyage dus aux récents événements politiques et sociétaux.

Depuis plusieurs années, le groupe dentsu France travaille en collaboration avec de multiples acteurs du tourisme. Que ce soit pour la communication d’entreprises comme Accor, Flying Blue, SNCF, Petit Futé, Compagnie des Alpes, Yelloh! Village, l’Office du Tourisme d’Andorre, le Groupe Pierre&Vacances – Center Parcs ou encore le Puy du Fou, les équipes du groupe se sont toujours intéressés de près à l’évolution du tourisme et des comportements dans ce domaine. Plus récemment, les diverses crises sociales, politiques et environnementales auxquels nous avons dû faire face ont été sources de nombreux bouleversements. Le tourisme n’en fait pas exception. Dans ce cadre et afin de mieux répondre aux attentes de ses clients, dentsu data labs, département insight et data du groupe dentsu, a mené une étude auprès d’un panel de 902 répondants de 18 ans et plus. L’objectif : mieux comprendre les conséquences de ces diverses crises sur les projets de voyage des Français.

La première bonne nouvelle pour le secteur est qu’aujourd’hui, 84% Français pensent partir en vacances cet été. Un pourcentage important qui peut vraisemblablement être associé à la crise sanitaire qui a limité les possibilités de voyage lors des deux années de pandémie.

D’autres crises majeures ont bouleversé le comportement des Français en termes de voyage. Ce sont aujourd’hui plus de 8 français sur 10 qui se déclarent impactés par au moins un événement de ces derniers mois dans leur façon de voyager. La crise sanitaire et l’augmentation du prix de l’essence étant les plus déterminants avec respectivement un impact sur les projets de vacances de 77% et 74% des répondants. On retrouve ensuite l’inflation des produits courants (70%), la guerre en Ukraine (56%) et le réchauffement climatique (48%).

Les conséquences de ces bouleversements sont multiples : séjours plus courts (31%), dans la famille ou chez les amis (30%), dans des destinations plus proches (26%) ou encore au sein de lieux de séjours individuels à la place des infrastructures collectives (24%). Seulement 2% des répondants indiquent qu’ils ne souhaitent plus partir de chez eux.

Concernant le tourisme responsable, l’enquête a tout d’abord interrogé les consommateurs sur ce que cette notion implique pour eux. Malgré le fait que 18,5% des répondants ne parviennent pas à la définir, la majorité cite spontanément un lien avec la nature et l’écologie. Viens ensuite le respect des populations locales et les enjeux d’équilibre économique. L’écologie apparaît en effet comme la priorité en matière de tourisme responsable pour la majorité des interviewés : le respect de la nature (67%) et les modes de transports non polluants (54%) sont les plus souvent sélectionnés comme « critères les plus importants » en ce domaine.

Pourtant, parmi les voyageurs confirmés, 38% déclarent avoir un projet de voyage en avion et 63% en voiture individuelle, le train n’étant cité que par 25% d’entre eux, le co-voiturage par à peine 5%. Des chiffres qui démontrent que malgré la prise de conscience quant à la pollution des différents moyens de transport, les mobilités dites responsables peinent encore à prendre le dessus.